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Les implants mammaires : les risques
Le 30/04/24
Faisons le tri entre le vrai et le faux concernant ces implants en silicone la Clinique Crillon vous explique tout ce qu'il y à savoir et réponds à vos questions possibles.
Ils seraient à l’origine de quelques troubles de santé…
L’augmentation du volume de la poitrine est possible grâce à des prothèses mammaires. Ces implants en gel de silicone donnent une texture naturelle au toucher et permettent de façonner toutes les formes imaginables.
Le silicone a toutefois, été longtemps suspecté d’être à l’origine de nombreux troubles de santé tels que des maladies auto-immunes, des affections rhumatologiques en particulier de l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde.
Des études ont cependant pu le disculper et affirmer que les implants mammaires n’étaient pour rien dans l’apparition de ces affections citées. L’éclatement de la poche de gel de silicone constituant les implants mammaires, a aussi été jugé très faible.
Après avoir été lavées de tous ces soupçons et après avoir reçu l’approbation de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ou Afssapas, les prothèses mammaires sont réapparues en France. Toutefois, il semblerait qu’il se susurre encore qu’elles favoriseraient sur la durée la survenue du cancer du sein.
Aucune corrélation prouvée dans l’apparition de cancer du sein
De nombreuses études ont d’ores et déjà prouvé que les femmes porteuses d’une prothèse mammaire ne présentaient pas plus de risques que les autres d’avoir un cancer du sein. Toutefois, la durée de ces études et la population sur laquelle elles portaient, limitent la qualité des données obtenues.
Elles ont en effet, été menées sur une durée ne dépassant pas les dix à quinze ans. Des chercheurs danois ont donc décidé de clore le débat sur ce sujet en suivant une population de trois mille femmes portant des prothèses mammaires entre 1973 et 1995. C’est la seule étude ayant été menée sur une durée aussi longue.
Elles ont en effet, été menées sur une durée ne dépassant pas les dix à quinze ans. Des chercheurs danois ont donc décidé de clore le débat sur ce sujet en suivant une population de trois mille femmes portant des prothèses mammaires entre 1973 et 1995. C’est la seule étude ayant été menée sur une durée aussi longue.
Les résultats obtenus sont sans équivoque.
Les femmes portant des implants mammaires n’ont pas plus que les autres plus de risques d’avoir un cancer du sein. Une baisse de ce risque a même été enregistrée chez ces porteuses d’implants mammaires. Toutefois, plus de cancers de la peau superficiels ont été observés chez elles. Il semblerait que ces dernières s’exposent plus au soleil pour arborer leur nouvelle poitrine que les autres à poitrine naturelle. Cela démontre toutefois une certaine amélioration d’estime de soi et de son « plastique ».
Les femmes portant des implants mammaires n’ont pas plus que les autres plus de risques d’avoir un cancer du sein. Une baisse de ce risque a même été enregistrée chez ces porteuses d’implants mammaires. Toutefois, plus de cancers de la peau superficiels ont été observés chez elles. Il semblerait que ces dernières s’exposent plus au soleil pour arborer leur nouvelle poitrine que les autres à poitrine naturelle. Cela démontre toutefois une certaine amélioration d’estime de soi et de son « plastique ».
Quelques complications possibles
Les implants mammaires n’ont aucune incidence sur l’allaitement et ne provoquent point de cancer du sein. Il faut cependant noter que la présence de cette prothèse influe sur les mammographies. Les femmes qui en portent, doivent donc le signaler à leur radiologue pour que l’examen soit effectué dans les normes.
L’Afssaps a en janvier 2004, déclaré ne pas pouvoir statuer sur la véritable durée de vie d’un implant mammaire. En effet, leur durée de vie dépend essentiellement de l’apparition d’éventuelle survenue de complications.
La contracture capsulaire :
La contracture capsulaire est la principale complication observée. L’organisme réagit à la présence de la poche de gel de silicone en formant une capsule membraneuse autour de la prothèse qui est un corps étranger. Cette capsule permet de circonscrire ce qui lui semble anormal ou pathogène.
Il se peut cependant que cette capsule devienne fibreuse, c’est ce qu’on appelle contracture capsulaire. La formation de cette coque peut générer quelques douleurs et inconforts et peut même générer quelques soucis d’esthétique pouvant nécessiter une nouvelle opération.
Il se peut cependant que cette capsule devienne fibreuse, c’est ce qu’on appelle contracture capsulaire. La formation de cette coque peut générer quelques douleurs et inconforts et peut même générer quelques soucis d’esthétique pouvant nécessiter une nouvelle opération.
La rupture de la poche
La poche de gel de silicone peut dans certains cas, se rompre s’il subit un choc violent ou s’il est trop vieux. Dans ce cas, le gel s’échappe de sa poche et peut se retrouver soit dans la capsule fibreuse qui l’entoure soit passer dans l’organisme.
L’organisme réagira à la présence de ce corps étranger en formant des nodules et quelques fois des ganglions inflammatoires. Si la rupture est symptomatique, il faut en urgence procéder à une intervention chirurgicale pour retirer la prothèse et pour la remplacer si la patiente le souhaite.
Quelques soucis esthétiques
Les prothèses pré remplies de gel peuvent présenter des plis ou des vagues lors de leur remplissage. Ce souci esthétique peut provoquer une usure plus rapide de l’implant ou même causer une rupture.
Dans tous les cas, il faut se souvenir que comme l’Afssp l’a annoncé, si vous optez pour une prothèse mammaire, il vous faut vous attendre à faire l’objet d’au moins une autre intervention chirurgicale en plus dans votre vie pour maintenir leurs bénéfices.
D’ailleurs, toutes les femmes se faisant poser de tels implants, doivent être suivies régulièrement durant au moins la première quinzaine suivant son opération. Elles doivent aussi subir un examen au troisième mois et un an plus tard. Toute suspicion ou observation de complication pose l’intérêt d’un contrôle tous les cinq ans.
Quelques modèles d’implants mammaires interdits sur le marché
Quelques modèles d’implants mammaires ont été interdits sur le marché par l’Agence de sécurité des produits de santé. Il en est surtout ainsi des prothèses macro-texturées suspectées d’être à l’origine d’une forme très grave et rare de cancer du sein.
Treize modèles ont ainsi été interdits de commercialisation par l’ANSM. Des modèles de type Biocell conçus par Allergan, quelques-uns conçus par Arion, Sebbin, Nagor, Eurosilicone et Polytech figurent parmi ce lot de prothèses mammaires prohibées.
Il faut savoir que ces modèles texturés sont très prisés en France pour le fait qu’ils se maintiendraient plus facilement en place. Quant à ceux plus lisses et provoquant moins de formation de capsule fibreuse, ils sont plus utilisés aux États-Unis.
Dans tous les cas, il est conseillé à une femme portant des prothèses mammaires de consulter un médecin ou leur chirurgien en cas d’inconforts ou de douleurs étranges dans la zone de leur poitrine. Un diagnostic rapide permettrait une meilleure prise en charge de toute complication résultant de la pose d’un implant mammaire.
Pour profiter des soins des meilleurs experts en implants mammaires à Lyon n’hésitez pas à prendre rendez-vous
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