Quel type de prothèses mammaires choisir ?

La chirurgie des stars pour parfaire leur décolleté… C’est la chirurgie esthétique la plus réalisée dans le monde avec un taux de satisfaction proche de 100%...

Le Dr VEBER, spécialiste lyonnais en chirurgie mammaire, fait le point sur les différents types de prothèses mammaires.

Quel type de prothèse choisir ? Existe t il la prothèse mammaire parfaite ?

Dr Veber (expert en chirurgie mammaire) :

Chacune des formes d’implants mammaires présente des caractéristiques différentes, mais actuellement les prothèses en silicone restent celles les plus utilisées dans le monde…

- Les implants en sérum physiologique (eau) sont utilisés depuis 30 ans. Ils ont l’inconvénient majeur de pouvoir générer des vagues palpables sur des patientes à la peau fine et surtout donne un résultat très peu naturel avec la sensation d’un sein un peu dur. Risque de se percer au fil des années.

- Les prothèses mammaires en polyuréthane comme toutes les prothèses mammaires contiennent un gel de silicone cohésif contenu dans une enveloppe d'élastomère de silicones multicouches. Dans le cas de ces prothèses mammaires en polyuréthane, une membrane de mousse de polyuréthane est rajoutée sur toute la face externe de l'enveloppe de silicone pour réaliser une sorte de « scratch » adhésif censé maintenir la prothèse mammaire en place pour éviter les rotation. En revanche cet effet « Velcro » entraine des réactions d’œdème et de gonflement du sein importante pendant 1 à 2 mois post opératoire.

- Les prothèses mammaires en silicone. La star des prothèses mammaires !

Un rendu de souplesse et de naturel du sein inégalé. Plus de 300 000 femmes sont porteuses de prothèses mammaires en silicone en France. Les implants devront être changés après 10 à 15 ans en moyenne. En France, huit sociétés commercialisent des implants mammaires emplis de gel de silicone. Ceux-ci font partie des dispositifs médicaux implantables faisant l’objet d’une surveillance particulière de la part de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Le taux de ruptures rapportées à l’ANSM est très faible (de 0,01 à 0,30% en fonction de la durée d’implantation). Aucun sur-risque de cancer du sein par rapport à la population générale de femmes non porteuses de prothèses n’a été constaté par l’agence.

- Les prothèses mammaires double gel.

C’est une nouvelle génération d'implants, dont la spécificité est d'être composés de deux gels de silicone cohésifs, de qualité médico-chirurgicale. Grâce à leur densité différente, ces gels restent superposés à l'intérieur de l'implant, sans se mélanger. Le plus souple, situé à l'arrière de l'implant, va se mouler de façon très naturelle sur la paroi thoracique, tandis que le plus ferme, situé à l'avant, crée un effet « push-up ». Quant à l'enveloppe de l'implant, elle est constituée d'une couche de mousse de polyuréthane avec ses avantages et ses inconvénients cités plus haut. En revanche ces implants présentes une forme anatomique qui génère donc un risque de rotation par rapport à un implant rond.